Effets de l'anthropisation sur la dispersion des graines par la faune frugivore terrestre et de la canopée, et évaluation de l'état de santé de la forêt guyanaise
2019
Projet OHM
OHM Oyapock
Porteur : Forget Pierre-Michel
Laboratoire du porteur de projet : MECADEV
Adresse du laboratoire : Muséum national d'Histoire naturelle, UMR 7179, 1 Avenue du Petit Château, 91800 Brunoy
Co-porteur(s) : Cécile Richard-Hansen
Mots-clés :
Exploitation
gestion forestière durable
chasse
graines
vertébrés frugivores et granivores
dissémination
prédation
dynamique forestière
biodiversité
Guyane française.
Disciplines :
Anthropologie
Biologie
Ecologie
Socio-anthropologie
Résumé :
A l'heure de la mise en place du permis de chasse en Guyane, il est nécessaire d'évaluer l'état de santé de la forêt guyanaise soumise à une pression anthropique grandissante. Cette étude a donc pour objectif de mesurer les effets des activités humaines telles que l’exploitation forestière (bois et PFNL), la chasse, et la fragmentation sur les peuplements de vertébrés terrestres et arboricoles, et les effets sur la dispersion et la prédation des graines le long d'un gradient d'anthropoécosystèmes dans la forêt proche de la RN2 et au sein du Parc Naturel Régional de Guyane (PNRG). Les effets de l’anthropisation seront analysés à l’aide de plusieurs modèles d’interactions plantes-animaux terrestres et arboricoles/volants. L'étude consiste en une analyse comparative des taux de consommation et dispersion de quelques espèces d’arbres et palmiers sélectionnées dans divers anthroposystèmes, lesquelles situations seront comparées à une zone non anthropisée. Les principales hypothèses sont qu’une réduction des espèces gibier et une dominance d’un petit nombre d’espèces ubiquistes au détriment des nombreuses espèces forestières induisent une altération des cortèges de disséminateurs et une réduction de la dispersion des graines et/ou une plus pression de prédation des graines. Les méthodes d’analyse employées, éprouvées lors de précédentes études soutenues par ce Labex consistent à échantillonner par l’usage de Cameratrap RECONYX les espèces frugivores au sol et dans la canopée, et d'évaluer les taux de dispersion des espèces de PFNL dans les différents anthropoécosystèmes.