PhotoPLUMEJEAUDSophie Plumejeaud est la première doctorante du labex DRIIHM.

Accueillie par la Fédération de Recherche ECCOREV et l'IMBE au 1er janvier 2013, elle a brillament soutenu sa thèse le 19 janvier 2016, à la faculté de médecine d'Aix-Marseille, devant un jury composé de :

  • Anne-Marie GUIHARD-COSTA, Directrice de Recherche CNRS (EVOLHUM) et Directrice de l'OHMI Estarreja, Rapporteure
  • Ludovic LE HEGARAT, Chargé de Recherche ANSES (Lab. Fougères), Rapporteur
  • Thierry TATONI, Professeur AMU (IMBE), Examinateur
  • Paula MARINHO, Professeur Univ. Aveiro (GEOBIOTEC) Examinatrice
  • Thierry ORSIERE, Ingénieur de Recherche AMU (IMBE), Directeur de thèse
  • Yves NOACK, Directeur de Recherche CNRS (CEREGE) et Directeur de l'OHM Bassin Minier de Provence, Co-directeur de thèse

Titre de la thèse : "Évaluation des potentiels génotoxiques de particules atmosphériques et de poussières de sols dans les Observatoires Hommes-Milieux du Bassin Minier de Provence et d’Estarreja".

Encadrement : Thierry Orsière (IR AMU/IMBE) et Yves Noack (DR CEREGE)

Intégrée dans deux projets de recherche interOHM Bassin minier de Provence/Estarreja, Sophie Plumejeau a su tirer le meilleur parti du réseau des OHM et des intéractions possibles entre ces deux OHMs en bénéficiant des compétences propres à chacune des deux équipes de recherche et proposer ainsi une approche comparative novatrice sur les deux territoires.

Résumé : Les particules sont devenues une source d’exposition humaine préoccupante. Cela concerne les particules atmosphériques, mais aussi les particules de sol, que les jeunes enfants peuvent inhaler et ingérer. Nous avons étudié, au moyen des tests du micronoyau et des comètes in vitro, le potentiel génotoxique de particules atmosphériques et de sols prélevées au sein de deux Observatoires Hommes-Milieux : Bassin Minier de Provence (France) et Estarreja (Portugal). Nous avons démontré que les particules atmosphériques fines (PM2.5) anthropiques issues des phénomènes de combustion étaient plus génotoxiques que celles produites par les industries minérales. Nous avons ensuite développé une nouvelle méthodologie associant la caractérisation chimique d’éléments potentiellement toxiques constitutifs de poussières de sols, leur bioaccessibilité et l’évaluation de leur génotoxicité. Nous avons enfin étudié l’impact génotoxique des fractions bioaccessibles de poussières de sol dans un lieu où nous avons documenté les caractéristiques des particules atmosphériques. Notre travail a permis d’identifier les relations entre le potentiel génotoxique in vitro des particules testées avec les sites de prélèvement, les sources émettrices de particules et leur composition chimique.

Ses productions scientifiques

1er prix du poster à la 6ème conférence internationale en géologie médicale (MedGeo15)

Sa thèse en intégralité