OHMi Nunavik

Financement : CDD 18 mois Labex DRIIHM

Doctorat en Géographie, Ecologie

Université Montpellier II - Université de Laval (Canada)

Projet associé : Mobilisations des savoirs, apprentissages et stratégies de négociation des acteurs dans la construction politique et l’aménagement des systèmes socio-écologiques : le cas des impacts miniers au Nunavik.(APR 2015

Photo LeMerre

 

De formation d'ingénieur pour les sciences et technologies du vivant et de l’environnement à Montpellier Supagro, spécialisé dans les sciences politiques, l'écologie et la stratégie à AgroPariTech, je m'intéresse aux processus de concertation, et négociation où se croisent et se rencontrent des acteurs d'origines sociales et culturelles diverses.

 

Je réalise actuellement une thèse sur le développement minier avec les inuit[1] du Nord du Québec (Nunavik) en utilisant les méthodologies de la recherche-action participative. Cette démarche vise à co-construire avec les partenaires aussi bien les problématiques de recherche que la méthodologie et l'analyse des résultats.

 

 

Ma recherche doctorale

Titre : Mobilisations des savoirs, apprentissages et stratégies de négociation des acteurs dans la construction politique et l’aménagement des systèmes socio-écologiques : le cas des impacts miniers au Nunavik.

Mots clés : Inuit, extraction minière, impacts, socio-écosystèmes, aménagement du territoire, patrimoine, partenariats équitables, recherche action-participative.

Encadrement : Jean‐Louis Martin, Directeur de recherche, HDR CEFE/CNRS, UMR 5175 Directeur du Département DGSE "Dynamique et Gouvernance des Systèmes Ecologiques". Sylvie Blangy, IR CEFE/CNRS, UMR 5175, Directrice de l'OHMI Nunavik et du GDR PARCS "Participatory Action Research & Citizen Sciences". Caroline Desbiens, Professeure adjointe au Département de Géographie, Titulaire de la Chaire de recherche en géographie historique du Nord, Faculté de foresterie et de géomatique, Université laval (Québec, Canada)

Résumé : Les communautés arctiques doivent faire face à des changements sociaux et économiques sans précédent liés à l’industrialisation et aux perturbations climatiques. Le développement minier leur pose de nombreux défis. Elles y voient un véritable potentiel économique mais aussi des risques pour leurs modes de vie, basés aujourd’hui sur une économie mixte, entre économie salariale et activités de subsistance. Les communautés sont amenées à négocier des projets d’exploitation minière avec les compagnies industrielles et dans un même temps à mettre en place des espaces de patrimonialisation sous la forme de parc nationaux. Ce projet se propose de répondre aux questions de plusieurs communautés du Nunavik et de l’ARK (Administration Régionale de Kativik), retenues comme prioritaires dans le programme de recherche de TUKISIK (OHMI Nunavik). Il s’agit d’étudier plus en profondeur les impacts socioéconomiques et environnementaux des aménagements sur la côte Est du Nunavik lié à l’implantation du projet Hope Advance Iron Mine (Oceanic Iron Ore Corp) et du parc national de la Baie-aux-feuilles, de développer des stratégies pour des partenariats équitables mine/communauté et d’accompagner le processus de patrimonialisation en cours. Pour se faire l’équipe de recherche fera notamment appel aux travaux concernant le complexe de la mine Raglan (Nickel) installé depuis 20 ans à mi-chemin entre Kangisujuaq et Salluit et celui de Qamanit‘uaq (mine d’or Agnico Eagle, 2010 et mine d’Uranium Areva, 2015) au Nunavut. L’équipe franco canadienne qui s’est constituée pour répondre aux préoccupations des Nunavimmiut coordonne des études pionnières sur les impacts miniers dans plusieurs régions de l’Arctique. Les chercheurs mutualiseront leurs expertises et leurs moyens, encadreront un étudiant en Doctorat français, travailleront en collaboration étroite avec les Nunavimmiut pour affiner les résultats développés par ailleurs et mettre à disposition des Nunavimmiut des éléments et outils de décisions dans les négociations avec les compagnies sur les sites d’exploration à venir.