PLANB

PLANB

2020 OHM Project French Mediterranean coastal zone OHM
Image d'illustration du projet

Leader : Licznar-Fajardo Patricia

Project leader’s laboratory : Hydrosciences Montpellier
Full address of laboratory : UFR Pharmacie - 15 Av Charles Flahault - 34093 Montpellier Cedex 5

Coauthor(s) : Estelle Jumas-Bilak

Keywords :

Communautés microbiennes Bactériologie Santé Lagunes Rivières urbaines Antibiorésistance Bactéries pathogènes opportunistes Plastisphère Biofilm

Disciplines :

Biologie Ecologie de la sante

Abstract :

L’antibiorésistance (ATBR) des bactéries pathogènes est reconnue comme une menace mondiale imminente demandant des approches intégrées et unifiées. Toutefois, les études sur l’antibiorésistance (ATBR) dans des environnements hydriques proches de l’homme, et prenant en compte les contaminants issus d’activités anthropiques sont encore peu nombreuses. Ainsi, il est urgent d’apporter des éléments de réponse d’autant que l’artificialisation des milieux et les pollutions ont été associées à l’ATBR dans de nombreuses études. La zone côtière méditerranéenne est soumise à l’artificialisation des milieux et à l'influence directe d’activités anthropiques. Parmi les contaminants issus des activités humaines, environ 10 000 tonnes de plastiques entrent en Méditerranée annuellement. Ces polluants sont aussi des supports artificiels créant de nouvelles niches écologiques au sein des écosystèmes. Leur nature hydrophobe facilite l’installation de biofilm microbiens puis de macro-organismes. Ainsi parle-t-on aujourd’hui de plastisphère pour désigner les écosystèmes associés aux déchets plastiques. La plastisphère a été très récemment identifiée comme un possible hot-spot d’émergence de pathogènes et de résistance aux antibiotiques. L’objectif du projet PLANB est d’étudier les communautés microbiennes associées aux déchets plastiques collectés en milieu aquatique en zone côtière Méditerranéenne (autour du Golfe d’Aigues-Mortes) afin de déterminer si la plastisphère est un lieu d’émergences et un réservoir de bactéries pathogènes et/ou antibiorésistantes. Les analyses seront descriptives chimiques, microbiologiques et résistomiques et expérimentales en microcosmes. Les réponses attendues porteront sur l’évaluation du rôle de la plastisphère en tant que vecteur ou réservoir de pathogènes et/ou d’ATBR, ceci en relation avec les émergences épidémiologiques observées en santé humaine.