Impact du projet de la GMV sur la conservation des grands mammifères sauvages dans le Ferlo

Impact du projet de la GMV sur la conservation des grands mammifères sauvages dans le Ferlo

2020 OHM Project Tessekere OHMi
Image d'illustration du projet

Leader : Ibnou Ndiaye Papa

Project leader’s laboratory : Département de Biologie animale
Full address of laboratory :

Coauthor(s) : Anna Niang

Keywords :

Mammifère grande muraille verte ferlo conservation biodiversité

Disciplines :

Ecologie

Abstract :

L'initiative de la Grande Muraille Verte (GMV), projet africain et transcontinental, est une réponse de l'Afrique à la désertification, à la pauvreté et au changement climatique. La particularité de la GMV est, tout en créant et consolidant une ligne de défense par des activités de reboisement et d'aménagement, de contribuer efficacement au développement intégré des zones rurales et d'aider à la lutte contre la pauvreté dans le cadre d'un développement durable (Dia et Duponnois, 2010). La réussite de ce projet nécessite impérativement des recherches scientifiques et techniques. C’est pour cette raison que nous avons entrepris dans le cadre des activités de l’OHMi Téssékéré une étude sur l’impact du reboisement de la GMV sur la grande faune de mammifères. Ainsi, nous avons démarré nos travaux par un inventaire de la biodiversité de la zone en grands mammifères sauvages entre mars 2017 et septembre 2018 à Koyli alpha (localité se trouvant dans le Ferlo sur le tracé de la GMV). Pour atteindre les objectifs fixés nous avons utilisé trois méthodes : des enquêtes, des prospections (diurnes et nocturnes) et des pièges photographiques. Ainsi, huit (8) espèces de grands mammifères dont des carnivores : le chacal doré Canis aureus, le chat sauvage Felis silvestris, la genette commune Genetta genetta, le ratel Mellivora capensis, le renard pale Vulpes pallida et la mangouste des marais Attilax paludinosis une espèce de lagomorphe : le lièvre du cap lepus capensis et une seule espèce de primate : le singe rouge Erythrocebus patas ont été dénombrées.