Projets 2017
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Inégalité et vulnérabilité autour du GPM de Guadeloupe
Session
2017
Co-porteur(s)
OHM(s) concerné(s)
- Littoral Caraibe
Mots-clés
Économie
L'objectif de ce projet est de produire des données sur l'inégalité et la vulnérabilité économique en Guadeloupe dans le contexte de l'agrandissement du Grand Port Maritime (GPM) de la Guadeloupe. Il s'agira notamment de mieux connaître à un niveau géographique assez fin le niveau de revenu et sa distribution. On étudiera également le risque de chômage, au niveau local et par catégorie professionnelle. Ces données seront autant que possible rétrospectives pour pouvoir tracer une trajectoire qu'il s'agira d'actualiser pour suivre des évolutions consécutives à l'agrandissement du GPM de Guadeloupe.
Porteur
Stéphane Zuber
2019-05-06 07:01:17
Stéphane Zuber
Chargé de recherche au CNRS, je suis actuellement affecté au Centre d’Economie de la Sorbonne (CES). Après une Maîtrise de Philosophie à l’Université Paris 4 et une thèse de doctorat en Economie à l’Université Toulouse 1, j’ai effectué un postdoc de deux ans à l’Université Catholique de Louvain. Recruté au CNRS en 2010, j’ai d’abord été affecté dans un laboratoire interdisciplinaire à l’Université Paris Descartes avant de rejoindre le CES.
Mes travaux portent sur les questions d'équité entre générations en présence de risque. J'ai notamment travaillé sur la question du taux d’escompte social (qui est centrale pour calculer un prix du carbone) et sur les risques climatiques catastrophiques. Je commence à travailler sur un projet visant à évaluer l'impact du changement climatique sur la mortalité, en mettant en avant l'arbitrage éthique entre niveau de vie (ou de développement) et taille de population. J'étudie aussi la prise en compte des inégalités dans l'évaluation des impacts du changement climatique. Je continue à travailler de façon plus fondamentale sur les méthodes d'évaluation permettant d'intégrer équité, risque et dimensions non monétaires du bien-être.
Mes travaux portent sur les questions d'équité entre générations en présence de risque. J'ai notamment travaillé sur la question du taux d’escompte social (qui est centrale pour calculer un prix du carbone) et sur les risques climatiques catastrophiques. Je commence à travailler sur un projet visant à évaluer l'impact du changement climatique sur la mortalité, en mettant en avant l'arbitrage éthique entre niveau de vie (ou de développement) et taille de population. J'étudie aussi la prise en compte des inégalités dans l'évaluation des impacts du changement climatique. Je continue à travailler de façon plus fondamentale sur les méthodes d'évaluation permettant d'intégrer équité, risque et dimensions non monétaires du bien-être.