Projets 2017
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Opportunités économiques des femmes et rapports de production domestique : le cas des jardins maraichers de la GMV et des marchés hebdomadaires au ferlo.
Session
2017
Co-porteur(s)
OHM(s) concerné(s)
- OHMI Téssékéré
Socio-anthropologie
Historiquement le rôle de la femme dans les sociétés pastorales est généralement distinct de celui de l'homme; les femmes jouaient un rôle précaire dans les sphères économique et politique surtout lorsqu'il s'agit de traiter avec l'extérieur. Toutefois une transition est en cours car à travers les nouvelles opportunités économiques les femmes se positionnent progressivement comme des actrices économiques au moyen de stratégies à la fois implicites et explicites. En effet, dans la zone de Widou Thiengoly l’implantation de la grande muraille s’est accompagnée d’un volet socio-économique avec les jardins maraichers destiné aux femmes. Ces jardins maraichers destinés aux femmes ont revigoré les dynamiques organisationnelles féminines qui se matérialisent par création des groupements de femmes, les tontines etc. ainsi au-delà de cet axée progressivement aux facteurs de productions ; les femmes à travers ces organisations communautaires de bases se positionnent en tant qu’interlocutrices de premier plan des partenaires au développement comme l’agence Nationale de la grande muraille verte (ANGMV). Ce qui implique probablement une érosion de la domination économique et sociale des hommes. C’est ainsi que se pose la problématique du repositionnement des femmes rurales d’abord dans l’espace économique, ensuite dans l’espace politique pour jouir d’une place de plus en plus importante sur l’échiquier social. C’est dans cette perspective que s’inscrit ce projet de recherche.
En quoi l’exercice des activités génératrices de revenus (activités maraichères et commerciales) par les femmes engendre t-il une reconsidération de leurs besoins pratiques et une prise en compte de leurs besoins stratégiques?
Par rapport à cette question nous avançons le postulat selon lequel, l’exercice des activités génératrices de revenus par les femmes n’entraine pas une recomposition des rapports sociaux car leurs activités économiques sont considérées comme le prolongement de leurs activités ménagères.
En quoi l’exercice des activités génératrices de revenus (activités maraichères et commerciales) par les femmes engendre t-il une reconsidération de leurs besoins pratiques et une prise en compte de leurs besoins stratégiques?
Par rapport à cette question nous avançons le postulat selon lequel, l’exercice des activités génératrices de revenus par les femmes n’entraine pas une recomposition des rapports sociaux car leurs activités économiques sont considérées comme le prolongement de leurs activités ménagères.
Porteur
Amadou Hamath Diallo
2019-05-06 11:19:43
Amadou Hamath Diallo
Je suis doctorant en dernière année de Thèse en Socio-Anthropologie. Je m’intéresse aux mutations des pratiques économiques et à des thèmes portants sur le pastoralisme tels que : les modes de production domestiques, les marchés hebdomadaires, la sécurité alimentaire, les services éco-systémiques et le développement économique territorial en milieu pastoral.