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QuantiTrem: Quantification de la disponibilité en dendro-microhabitats (TreM) dans les paysages comprenant des Frênes domestiques
Emilie Andrieu
Session
2018
Co-leader(s)
Burnel
Project type
Projet OHM
Écologie
Les frênes ont joué un rôle central de production de bois et de fourrage dans les systèmes agro-pastoraux traditionnels des Pyrénées, et participent aujourd’hui à l’esthétique des paysages. Leur mode particulier de gestion, intense et fréquent (émondage, têtards, cépées) semble avoir provoqué au cours des tailles successives des blessures qui aboutissent à la formation de nombreuses cavités et autres dendro-microhabitats, qui sont des habitats essentiels à de nombreuses espèces animales. La contribution de ces arbres à la biodiversité semble d’autant plus importante que de nombreux paysages pyrénéens sont déficitaires en vieux arbres d’autres essences porteurs de ces habitats, les forêts étant majoritairement constituées d’arbres relativement jeunes (conséquence de l’enfrichement récent des prairies et de l’histoire de gestion des forêts). L’arrivée de la Chalarose (maladie cryptogamique spécifique du Frêne) dans les Pyrénées modifiera fortement la présence de cette essence et changera la disponibilité en dendro-microhabitats, ce qui aura des conséquences sur la biodiversité. Ce projet fait suite au projet Evoserv, qui a permis de mettre en place le suivi à long terme de frênes dans les régions du Vicdessos et des Gave de Pau. Le projet QuantiTreM a pour objectifs 1) d’évaluer la ressource paysagère en dendro-microhabitats autours des frênes déjà échantillonnés lors du projet Evoserf, 2) de mettre au point et tester la méthode de capture des insectes saproxyliques des cavités des frênes afin de caractériser leurs communautés avant l’arrivée de la Chalarose et 3) valoriser les données issue de la première partie du projet (Evoserf) par une publication scientifique portant sur la relation entre mode de gestion des frênes et diversité et abondances des dendro-microhabitats.

Leader

Emilie Andrieu
2019-05-06 06:46:56
Emilie Andrieu
Je m'intéresse plus précisément à la pollinisation et à la biodiversité (considérée comme une source de services ou comme un service en soi) des plantes et des pollinisateurs. Mon approche consiste à considérer à la fois la dimension spatiale de l'hétérogénéité des éléments boisées, et la dimension temporelle, c'est à dire leur continuité dans le temps et leur histoire de gestion.

Participants

Emilie
Andrieu
Ecologue, je m'intéresse aux dynamiques spatiales des arbres dans les paysages agricoles (petite forêt, lisières, haies et arbres isolés). J'étudie les déterminants socio-écologiques de ces dynamiques, leurs conséquences sur la connectivité, sur certains processus écosystémiques et sur la biodiversité.
Laurent
Burnel
AI en écologie du paysage, spécialisé en foresterie et dendrologie
Alain
Cabanettes
À l'origine spécialisé sur la modélisation de la croissance en biomasse et du développement des arbres forestiers selon l'espèce et l'environnement (densité, fertilité), je me suis ensuite intéressé au cas des arbres hors-forêt (croissance initiale et développement architectural libres), en particulier dans les systèmes agroforestiers où ils interfèrent avec les modalités culturales.
Je suis actuellement orienté sur les estimations de la valeur écologique des arbres (supports de biodiversité) et sur sa compatibilité avec leur valeur économique. Cela m'amène notamment à réfléchir sur les relations existant entre les processus de croissance / développement et, d'une part la production de bois, d'autre part la création de micro-supports de biodiversité (insectes, champignons, oiseaux, chauve-souris,…).
Jérôme
Wilm
technicien, spécialisé en botanique et foresterie
wilfried
heintz
Ingénieur agronome spécialiste en géomatique et gestion de bases de données, je m’intéresse aux méthodes et outils pour la structuration, la mutualisation et l’interopérabilité des données spatialisées produites par la recherche, plus particulièrement sur les thématiques de la biodiversité et l’écologie forestière.
François
Calatayud
J'utilise les outils de la géomatique et des systèmes d'information à composante géographique en appuie auprès de mes collègues chercheurs.
Parmi les outils de la géomatique que je maîtrise, j'ai développé des compétences dans le calcul de métriques paysagères et d'indices de connectivité.
Clélia
Sirami
Mes recherches se situent à l’interface entre écologie du paysage, écologie des communautés et écologie de la conservation. Je m’intéresse à l’impact des changements globaux sur les paysages, la biodiversité et les services écosystémiques. L’objectif de mes recherches est d’identifier des compromis spatialisés entre services écosystémiques de la biodiversité.
Laurent
Larrieu
Expert en gestion forestière, concepteur de l'Indice de Biodiversité Potentielle, Ecologue forestier spécialiste des dendro-microhabitats