La zone littorale lagunaire est un territoire où les tensions et les enjeux se cumulent (urbanisation, pollutions des sols et des eaux , perte de biodiversité, disparition des terres agricoles, submersion, inondation, etc.). Malgré de nombreuses initiatives d'accompagnement (Solter, 2015) et d'alliance de réflexions entre chercheurs-gestionnaires et politiques, le changement de paradigme en matière de considération du territoire comme système socio-écologique soutenu par une gouvernance partagée, peine à faire surface en termes d'actions. Notamment par la très faible prise en compte de la société civile. Le projet de recherche-action Lab-lag propose d'identifier de nouveaux ressorts d'actions par l'étude de la représentation sociale systémique du territoire auprès de 2 nouvelles catégories d'acteurs-trices : les citoyen-ne-s en transition et les acteurs-trices de la ressource naturelle (gestion, protection, transport, stockage, transformation).Nous émettons l'hypothèse que ces 2 groupes présentent une connexion, une connaissance et donc une lecture différente du territoire et de de ses ressources donc utile et complémentaire au déploiement de la résilience. L'apport de connaissances fourni sera partagé dans un second temps lors d'assemblée de territoire littorale. Avec l'approche de l'intelligence collective, une vision, un plan d'actions et une stratégie de communication seront donc mis en œuvre dans le but de revisiter les liens qui nous obligent sur nos territoires (Résilience et environnement, 2014). Ce projet Lab-Lag se singularise par la collaboration étroite avec le pôle relais lagunes co-partenaire du projet et acteur pleinement légitime ancré sur le terrain avec des gestionnaires impliqué-e-s.