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Connaître, gérer, anticiper et prévenir le risque des maladies à transmission vectorielle sur le littoral méditerranéen  
Daniel Bley
Session
2014
Co-leader(s)
Project type
Projet Doctoral
Anthropologie
Le moustique Aedes, vecteur de maladies à transmission vectorielle (MTV) telles que la dengue et le chikungunya est aujourd’hui massivement implanté dans le sud est de la France. La situation potentiellement pré-épidémique inquiète les autorités publiques et les experts de voir les risques liés aux (MTV) se transformer en « épidémies tragiques » (Fouque, Fontenille, 2011). L’évolution de ce contexte écologique et environnemental pose de véritables questions de santé publique. Le littoral méditerranéen, marqué par une forte urbanisation, des mouvements de populations importants et des dynamiques touristiques parmi les plus intenses et les plus variées au monde (Magnan, 2009), constitue une focale incontournable pour interroger non seulement l’état de connaissances des acteurs à l’égard de ce risque, mais également leurs capacités à y faire face. La question du risque lié aux MTV à l’échelle du littoral méditerranéen appelle acteurs et décideurs à mesurer le degré de vulnérabilité des territoires et des populations à l’égard du risque lié aux MTV, qu’il convient de mieux connaitre, anticiper et prévenir. Or, pour mener des actions efficaces de prévention, il convient préalablement d’évaluer les prédispositions sociales à l’adoption des mesures de précautions environnementales. L’analyse des systèmes de contraintes susceptibles d’influencer les perceptions du risque doit ici nous permettre de comprendre comment un programme de lutte anti-vectorielle peut s’inscrire efficacement à l’échelle de cette interface en mutation.

Leader

Corinne Pardo
2021-12-14 14:46:03
2020-11-27 15:14:00
Corinne Pardo
En charge depuis huit années de la gouvernance du Labex DRIIHM et géographe-écologue de formation, elle travaille sur des thématiques associant le développement territorial à la construction paysagère. Questionner la mutation des territoires, du rural à l’urbain, en regard des impacts environnementaux et paysagers, impose une lecture interdisciplinaire des faits et des enjeux territoriaux ; ce constat a orienté son repositionnement disciplinaire à l’interface des sciences de la vie et des sciences humaines et sociales, facilitant aujourd’hui ses échanges avec les chercheurs des Sciences de l’environnement (sciences de la Terre, de la Vie, de l’Homme et de la Société) impliqués dans les Observatoires Hommes-Milieux qu'elle coordonne.